Pics de pollution : anticiper ensemble, plutôt que réagir au coup par coup

Tribune publiée le 9 avril sur le site du Huffington Post

Chaque nouvel épisode de pollution qui s’abat sur la région capitale nous met en demeure de répondre au défi auquel nous sommes aujourd’hui confrontés : combattre une pollution grandissante, de plus en plus fréquente, dangereuse pour la santé de tous les Franciliens.

Nous le savons: c’est un travail de longue haleine, qui nécessite un plan concerté à l’échelle de tout le territoire, prenant en compte les contraintes que vivent au quotidien les Franciliens pour contenir la pollution.

L’Etat a désormais mis en place un dialogue avec la Région et les 8 départements franciliens, et non plus seulement Paris. Nous pouvons aller plus loin, et réunir rapidement toutes les parties prenantes avec les collectivités et l’Etat : les usagers, les transporteurs, les entreprises, les responsables de plateformes logistiques, etc., pour mettre en place un dispositif automatique qui devra être prêt avant chaque alerte, une sorte de « plan rouge pollution » actionné rapidement en cas de pic de pollution, sans se renvoyer la balle et les experts. Et à cet égard force est de constater que nous pouvons améliorer les dispositifs de restriction de la circulation : conçus à l’origine pour répondre à des situations d’exception, ils doivent s’adapter à la réalité d’une multiplication des jours de dépassement des seuils d’alerte.

Ces épisodes ont malheureusement vocation à se répéter, comme autant de moments où la santé de tous, et particulièrement celle des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes, est en danger. Pour éviter de tergiverser et d’agir en ordre dispersé il me paraît essentiel, urgent, qu’une nouvelle concertation ait lieu autour du plan régional de protection de l’atmosphère, associant toutes les collectivités franciliennes et l’Etat autour de plusieurs objectifs et principes fondamentaux :

  • Toute réponse doit être graduée, en fonction du niveau de pollution d’une part, mais aussi en fonction des contraintes et besoins des habitants des territoires d’autre part.
  • Nous devons tendre vers un déclenchement rapide du dispositif, et donc vers plus d’automaticité.
  • Chaque acteur, chaque collectivité doit pouvoir agir à son échelle et proposer des mesures incitatives sur son territoire : gratuité du stationnement, réduction de la vitesse en ville, plateforme de co-voiturage, etc.

Et faisons d’abord confiance à l’esprit civique et à l’implication des Franciliens : ils sont sensibles à l’urgence sanitaire et comprennent la nécessité des mesures restrictives telles que la circulation alternée. Il n’en reste pas moins qu’il faut, les jours de pollution comme tous les autres jours, composer avec les contraintes quotidiennes, et se déplacer. Se rendre au travail, conduire les enfants à l’école, aller à la gare, courir à un rendez-vous médical, etc. tous ces déplacements nécessaires doivent être possibles dans les meilleures conditions en limitant au maximum les émissions de polluants.

Au delà des mesures coercitives prises par l’Etat, soumettons à concertation des mesures incitatives pour faciliter la participation des Franciliens à l’effort commun. Elles doivent elles aussi être anticipées, formalisées et automatisées en fonction des seuils d’alerte : gratuité du stationnement, gratuité des parkings des gares, gratuité des transports en commun, mise en place d’horaires décalés ou du télétravail pour éviter aux Franciliens les heures de pointe, plateforme locale de co voiturage.

Ces mesures doivent être réfléchies en amont et négociées, pour compliquer le moins possible la vie des personnes concernées et parce qu’elles sont loin d’être neutres : chaque journée de gratuité des transports en commun en Île-de-France représente près de 5 millions d’euros en moins sur les revenus générés par la vente de titres de transports.

Les mesures restrictives doivent elles aussi être graduées, en fonction du niveau d’alerte bien sûr, en allant de la réduction de la vitesse sur les voies rapides à la circulation alternée, mais aussi au regard des inégalités d’accès aux transports et des contraintes vécues par les Franciliens : la palette des restrictions de circulation doit pouvoir s’adapter aux solutions de transport alternatives de chacun et aux niveaux de pollution.

Ces mesures pourraient donc prendre en compte l’accessibilité réelle de chacun à un transport en commun.

Comme il est beaucoup plus simple pour un Parisien de recourir aux transports en commun que pour un habitant de la Seine-et-Marne, il pourrait même être envisagé, au plus fort des épisodes de pollution, que les restrictions de circulation s’appliquent à tous les véhicules parisiens intramuros, sans alternance, quitte à élargir le champ des exceptions : co voiturage, véhicules non polluants et autorisations spéciales (artisans, personnes handicapées, taxis,….)

Ces limitations pourraient éventuellement s’appliquer aux communes limitrophes de Paris, lorsqu’elles sont très bien desservies par les transports en commun, tandis que les mesures de circulation alternée seraient adaptées et modulées dans les autres communes de petite et grande couronnes en fonction de ce paramètre. L’usage de la voiture dans ce cas pourrait être autorisé jusqu’à l’accès au transport en commun proche du domicile, via des parkings relais.

Pourrait se mettre en place une série de mesures d’exploitation des voies rapides, allant de la réduction de la vitesse, à la priorité aux bus hybrides et électriques jusqu’à l’affectation, les jours de pollution, de davantage de voies réservées au covoiturage, afin de renforcer l’alternative à la voiture thermique individuelle.

Comment faire en sorte que ces mesures soient efficaces et surtout simples et rapides ? En anticipant, avec l’apposition d’éco -vignettes identifiant les véhicules autorisés en cas de pics de pollution pour simplifier les contrôles, et surtout en informant rapidement et en amont les Franciliens, par le biais d’un service régional d’alerte via les medias, panneaux lumineux, site internet et applications sur les smartphones et par SMS.

Il faut donner à chaque Francilien les moyens d’anticiper et d’être proactif, au lieu de subir et de réagir.

Mon souhait est de répondre aux besoins des Franciliens urbains comme ruraux, ceux qui ont une station de métro, de RER, un arrêt de tramway ou de bus à quelques minutes et ceux éloignés des gares, afin que chacun puisse bénéficier d’un air moins pollué sans être montré du doigt !

Ensemble, nous pouvons demain mettre en place des mesures où chacun participe à la lutte contre la pollution. C’est de la responsabilité de tous, il y a urgence.

 

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Signez l’appel du 8 mars !

Trop peu de femmes exercent des responsabilités de premier plan. Dans ces périodes de désignation des chefs de file aux élections locales, régionales et cantonales, nous les femmes et les hommes socialistes, nous revendiquons la parité dans l’exercice réel des fonctions de présidentes de région et de département. Aujourd’hui seulement une femme préside un exécutif régional et six femmes président un exécutif départemental.

Les avancées en matière de parité ont toujours été initiées par la gauche et en particulier par le Parti socialiste (loi Jospin sur la parité dans les fonctions électives en 2000 et plus récemment la réforme du scrutin paritaire dans les assemblées départementales en 2013).

Pourtant nous constatons que malgré ces initiatives et ces améliorations le plafond de verre n’est toujours pas brisé.

Nous ne pouvons accepter que ceci se reproduise pour les élections de 2015 et nous les socialistes nous revendiquons l’accès paritaire aux responsabilités !

Les premiers signataires de l’appel : 

Claude Roiron, Anne Hidalgo, Marie-Pierre de la Gontrie, Corinne Narrassiguin, Rita Maalouf, Frédérique Espagnac, Laura Slimani, Michèle Sabban, Guillaume Bachelay, Patrick Ardoin, Elsa Di Méo, Sandrine Mazetier, Marie Bidaud, Florence Augier, Christine Revault d’Allones, Juliette Meadel, Marie-Noëlle Lienneman, Benoite-Martine Lardy, Fatima Yadani, Danièle Bousquet, Hélène Conway-Mouret.

Les signataires :

Marie Colou, Maryse Martin, Yannick Martin, Maud Olivier, Emmanuel Grégoire, Estelle Grelier, Hussein Bourgi, Sylvain Mathieu, Marc Mancel, Suzanne Rouchette, Sophie Lericq, Christophe Premat, Thomas Petit, Laurent Faisnel, Françoise Dumas, Lucette Loustea, Anne Emery-Dumas, Philip Cordery, Georges Voirnesson, Martine Daeron, Marie-Françoise Lobriaut, Nicolas Bodin, Laure Herbert, Carmen Salmeron, Bertrand Masson, Hélène de Comarmond, Georges Ben Samoun, Françoise Mesnard, Audrey Gayot, Martine Renault, Philippe Allard, Johan Ankri, Gérard Frossard, Mohamed Azzouz, Pierre Brusselle, Janine Laffont-Ronchi, Geneviève Wortham, Gérard Langlois, Christiane Voye Boulez, Jean-Claude Boulez, Christophe Girard, Sylvie Vacheret, Marie-Christine Amiot, Claudy Lebreton, Karine Gloanec Maurin, Tania Assouline, Pervenche Bérès, Sylvain Dzimira, Jean-François Verdier, Virginie Houadec, Hervé Le Fiblec, Marie-Claude Dupont-Gizard, Françoise Colombier, Chantal Flouret-Glodt, Fathia Khalifa, Annie Novelli, Libia Acero Borbon, Stéphanie Vovor, Alain Camilleri, Maya Akkari, Anne Heurtematte, Nelly Fesseau, Régine Povéda, Razzy Hammadi, Madeleine Lewensztain, Bariza Khiari, Nathalie Daumas, Minette Laville, Patricia Lapierre, Valérie Gervais, René Bokobza, Bernard Lesterlin, Paul Israël, Michèle Robert-Lauliac, Frédérique Calandra, Carmen Terri, Rédith Estenne, Julie Changeur, Laurette Seiler, Michèle Sellier, Marie-France Georges, Alexis Gorokhoff, Laurent Grandguillaume, Manon Chonavel, Colombe Brossel, Remi Feraud, Francois Vauglin, Patrick Klugman, Emmanuel Grégoire, Jérome Coumet, Christophe Girard, Alexandra Cordebard, Bruno Julliard, Christine Frey, Julie Changeur, Alain Le Garrec, Marie-Odile Bouillé, Pascale Crozon,  Martine Martinel, Edith Gueugneau, Céline Bezoui, Hélène Boganda-Stenfort, Pauline Gavrilov, Philippe Nou, Maurice Basquin, Moïra Guilmart, Jocelyne Berdu, Laurence Dumont, Françoise Plassart Bachelier, Sabine Jullian Maille, Luc Carvounas, Rosy Saouli, Geneviève Couraud, Nadège Azzaz, Annaïg Le Moël-Raflik, Fouzia Ayoub,  Sylviane Alaux, Laurence Dumont, Philippe Plisson, Liliane Sauvageot, Audrey Gayot, Nicole Baldet, Jean-Pierre Bouyssou, Olivier Ardoin, Joêl Aviragnet, Michelle Meunier, Benjamin Lucas, Ben Nodji, Corinne Azzouz, Houda Aumont-Ghédir, Grégory Blanc, Céline Bézoui, Sophie Desfaudais, Bachir Kerroumi, JC Szaleniec, Pierre Mariet, Fadila Taieb, Camel Bouchoucha, Michael O’Neil, Catherine Quignon Le Tyran, Colette Capdevielle, Seybah Dagoma, Olivia Polsky, Isabelle This Saint-Jean, Catherine Troalic, Monique Walton, Michel Walton, Simonne Dumont,Valérie Corre.

Signez l’appel

Débat autour du Manuel de survie à destination des femmes en politique

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes
Et de la parution du manuel de survie destination des femmes en politique
Venez débattre avec Marie Pierre de la Gontrie, Sandrine Rousseau et des élues d’ile de France

Le samedi 7 mars à 15h
À la Librairie des Orgues
108 avenue de Flandre Paris 19ème
Métro Crimée

Toutes les femmes engagées en politique ont vécu ces situations parfois amusantes, souvent un peu désobligeantes. Cantonnées à des rôles d’animatrices dans les débats (elles font ça tellement bien), assignées à être de formidables « numéro 2 » (elles sont si sérieuses et loyales), mais oubliées des tribunes et des responsabilités de premier plan, elles essaient de se frayer un chemin dans les partis politiques et dans la vie publique grâce à la voie ouverte notamment par les lois sur la parité.

Le « Manuel de survie à l’usage des femmes en politique » de Sandrine Rousseau, économiste, Porte parole d’EELV, Vice-Présidente de la Région Nord-Pas-de-Calais, nourri d’anecdotes rapportées par chacune d’entre nous, élues PS, EELV et Front de Gauche, se veut un guide humoristique, comme un vaccin contre le sexisme, pour celles qui tentent l’aventure d être une femme en politique.

 Manuel de survie des femmes en politique

Bien manger en Île-de-France: producteurs et consommateurs, même combat

Tribune parue sur le site du Huffington Post le 27 février 2015

Comme chaque année, les Franciliennes et les Franciliens se pressent au Salon de l’agriculture pour découvrir vaches, veaux et cochons, et acheter des produits du terroir. Une occasion de redécouvrir que leur terroir existe aussi! C’est celui de l’Île-de-France, terre à blé, à cidre, à brie, à légumes, à champignons pas seulement de Paris…

En Île-de-France, peut-être plus qu’ailleurs, l’agriculture est une richesse pour tous mais aussi un combat pour les 5 000 exploitants franciliens. Depuis 1998, la région a fait de l’agriculture un enjeu essentiel de ses politiques: pour préserver les terres de l’urbanisation grâce au Schéma directeur de la région (le SDRIF, qui a permis de conserver des terres agricoles sur la moitié du territoire régional), résister à la course au gigantisme pour garder des exploitations à taille humaine, aider les jeunes à s’installer et à investir malgré la spéculation immobilière, coexister avec les nouveaux habitants pour partager clôtures et chemins… Et aussi faire évoluer les pratiques pour préserver l’eau et les sols, notre bien commun. En 2014, la région a encore intensifié son action pour une agriculture de proximité, en faveur de la souveraineté alimentaire des Franciliens, de l’emploi agricole, du développement économique et de la transition écologique de la filière, et a fait un pas supplémentaire en assumant la gestion du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader).

L’agriculture francilienne a une chance unique: sa proximité immédiate avec 12 millions de consommateurs, qui recherchent de plus en plus des produits frais, de qualité, diversifiés, livrés près de chez eux. C’est le pari du local, celui du Conseil régional et du Cervia (Centre régional de valorisation et d’innovation agricole et alimentaire), avec sa démarche « Mangeons local en Île-de-France » et la création du label « Saveurs d’Île-de-France ».

C’est ainsi que de plus en plus de céréaliculteurs ont été aidés par la région dans leur démarche de diversification: à côté du blé et du maïs, ils produisent aussi des fruits, du cidre, des biscuits au miel et des volailles, brassent et vendent de la bière (celle du Vexin a obtenu le premier prix dans sa catégorie). A l’image de la ferme de Viltain, ils fabriquent et vendent des yaourts, livrent des paniers garnis de légumes, fruits et conserves en circuit court dans les gares SNCF, où les Franciliens peuvent récupérer le soir leurs commandes.

Il est temps à présent d’amplifier ces politiques, de relayer ces projets en les accompagnant par une vraie structure régionale de vente, de promotion, de transport, qui prolonge les efforts du Cervia et amène les produits régionaux jusqu’à l’assiette des Franciliens. En mutualisant les moyens, en aidant à la création d’entreprises de transformation en Île-de-France, on peut réduire les frais et faciliter l’accès de tout à tous. L’objectif est de permettre à tous les Franciliens de disposer de bons produits accessibles partout, et à des prix adaptés à nos porte-monnaies. Il faut démocratiser la qualité alimentaire!

Il faut aussi impliquer les pouvoirs publics locaux: pour nos cantines, plutôt que des produits bio mais transportés à travers l’Europe, acheter des produits frais locaux, en utilisant la « clause CO2 » dans les marchés publics, pour choisir entre deux produits de même qualité, ceux qui ont demandé le moins d’émissions de gaz pour les transporter.

L’agriculture francilienne a de sérieux atouts, nous devons nous appuyer sur ses points forts: nous avons la plus importante production de blé tendre de France, pourquoi ne pas développer une vraie filière francilienne du pain, entre exploitations, meuniers et boulangeries? Le réseau de boulangeries franciliennes est unique. Déjà, certains meuniers ont compris l’intérêt commercial d’une marque « baguette de Paris » et réfléchissent à la possibilité d’investir dans une vraie traçabilité des farines de qualité.

Cette politique de valorisation économique du produit permettrait aux agriculteurs de mieux rémunérer leur implication dans des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. La qualité de notre ressource en eau est en jeu, avec notamment une vraie menace sur les nappes phréatiques dont l’eau est encore classée comme impropre à la consommation pour les nourrissons et les femmes enceintes dans nombre de nos communes. Il nous faut donc renforcer encore notre accompagnement des agriculteurs vers la transition écologique et énergétique et vers l’éco-agriculture.

Nous pouvons travailler avec les Chambres d’agriculture pour donner un nouveau souffle au programme « Ecophyto » qui vise à réduire l’usage des produits chimiques, construire un programme de soutien à l’agriculture de protection (entretien des espaces publics, stockage du carbone, bandes enherbées le long des routes pour tenir les polluants, jachères captant les nitrates, espaces d’expansion des crues…).

Nous pouvons expérimenter l’agroforesterie dans les forêts régionales, aider à l’achat de matériel agro-environnemental (tracteurs légers, matériel pour désherber mécaniquement, logiciels ciblant le dosage de produits phytosanitaires…) et proposer un programme de maîtrise de l’énergie et de production d’énergies renouvelables dans les exploitations agricoles.

Et parce que les agriculteurs sont les premiers concernés, nous pouvons également proposer aux Chambres et à la Mutualité sociale agricole de signer un plan de santé au travail, afin de mieux les protéger contre l’exposition aux produits phytosanitaires et d’organiser la collecte de déchets, emballages et résidus.

Il s’agit enfin de renforcer notre ruralité francilienne, via des contrats de soutien rural et agricole avec les collectivités territoriales, pour protéger les sols, améliorer la coexistence entre agriculteurs et riverains, aider à l’emploi et à la transmission, préserver les services publics, créer des commerces, des équipements publics, culturels et sociaux.

L’agriculture est une réalité parfois éloignée pour les Franciliens de la zone dense, mais quotidienne pour ceux qui vivent dans les territoires ruraux. En tous les cas, c’est un enjeu qui nous concerne tous, agriculteurs ou consommateurs, métropolitains ou périurbains. Au final, notre ambition doit être de rapprocher agriculteurs et consommateurs, en permettant un rapport aussi direct que possible entre eux, en aidant à développer une offre face à une demande, en protégeant la qualité des terres agricoles pour le bien-être de tous. C’est à cette condition que notre agriculture restera l’une de nos plus grandes richesses.